
Avec 0,36 microparticule par litre d’eau, les plastiques errants et les eaux usĂ©es ont longtemps Ă©tĂ© montrĂ©s du doigt. Aujourd’hui, la Flandre dĂ©couvre un nouveau coupable: les pneus de voiture dont l’usure rejette chaque annĂ©e quelque 250 tonnes de microplastiques.
Ces chiffres, collectĂ©s pour la premiĂšre fois en Flandre via l’analyse de 210 Ă©chantillons d’eaux de surface, ne sont qu’Ă demi-rassurants. Les valeurs mesurĂ©es en Flandre ne diffĂšrent guĂšre de celles enregistrĂ©es dans les pays voisins mais en Flandre comme ailleurs, elles restent en deçà de la rĂ©alitĂ© puisque faute d’appareillages adĂ©quats, les particules infĂ©rieures Ă 20 microns Ă©chappent en grande partie Ă tout contrĂŽle.
Les donnĂ©es recueillies par l’Institution flamande pour la recherche technologique (Vito) ont permis de quantifier l’impact bienfaisant des stations d’Ă©puration qui Ă©liminent en moyenne 97,5% des particules. Compte tenu des mĂ©nages non encore raccordĂ©s au rĂ©seau (17% seulement mais responsables de 60% des rejets), un total de 623 kilos de microplastiques se trouvent ainsi annuellement rejetĂ©s dans la nature via les eaux usĂ©es domestiques.
Cela peut sembler beaucoup mais cela ne pÚse pas trÚs lourd face aux 250 tonnes en provenance du trafic routier. Selon Vito, les pneus des voitures et des camions perdent bon an mal an, par usure, quelque 650 tonnes de matiÚre sous forme de microparticules dont une partie non négligeable (250 tonnes) se retrouve, par ruissellement, dans les eaux de surface.
Une rĂ©duction du trafic paraissant actuellement impossible, parmi les palliatifs envisagĂ©s figure la construction de bassins de dĂ©cantation afin de piĂ©ger les microparticules en cours de route. OmniprĂ©sentes dans nos eaux de surface, ces microparticules se retrouvent bien Ă©videmment dans l’eau du robinet, en quantitĂ© infinitĂ©simales certes (entre 0 et 0,06 microparticule par litre) mais Ă l’heure actuelle, les effets de leur ingestion restent mal connus.
Ces chiffres, collectĂ©s pour la premiĂšre fois en Flandre via l’analyse de 210 Ă©chantillons d’eaux de surface, ne sont qu’Ă demi-rassurants. Les valeurs mesurĂ©es en Flandre ne diffĂšrent guĂšre de celles enregistrĂ©es dans les pays voisins mais en Flandre comme ailleurs, elles restent en deçà de la rĂ©alitĂ© puisque faute d’appareillages adĂ©quats, les particules infĂ©rieures Ă 20 microns Ă©chappent en grande partie Ă tout contrĂŽle. Les donnĂ©es recueillies par l’Institution flamande pour la recherche technologique (Vito) ont permis de quantifier l’impact bienfaisant des stations d’Ă©puration qui Ă©liminent en moyenne 97,5% des particules. Compte tenu des mĂ©nages non encore raccordĂ©s au rĂ©seau (17% seulement mais responsables de 60% des rejets), un total de 623 kilos de microplastiques se trouvent ainsi annuellement rejetĂ©s dans la nature via les eaux usĂ©es domestiques. Cela peut sembler beaucoup mais cela ne pĂšse pas trĂšs lourd face aux 250 tonnes en provenance du trafic routier. Selon Vito, les pneus des voitures et des camions perdent bon an mal an, par usure, quelque 650 tonnes de matiĂšre sous forme de microparticules dont une partie non nĂ©gligeable (250 tonnes) se retrouve, par ruissellement, dans les eaux de surface. Une rĂ©duction du trafic paraissant actuellement impossible, parmi les palliatifs envisagĂ©s figure la construction de bassins de dĂ©cantation afin de piĂ©ger les microparticules en cours de route. OmniprĂ©sentes dans nos eaux de surface, ces microparticules se retrouvent bien Ă©videmment dans l’eau du robinet, en quantitĂ© infinitĂ©simales certes (entre 0 et 0,06 microparticule par litre) mais Ă l’heure actuelle, les effets de leur ingestion restent mal connus.




